1. |
William Peel
03:46
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William tabasse des piles de rien,
au milieu d’cadavres enfumés
Ya pas à dire ça te va bien de finir bêtement explosé
À ta santé mon frère on n’est pas v’nu
pour s’embrouiller
On est v’nu pour se foutre en l’air
avec tout s’qui pourra trainer
Mais pourvus qu’ça pique un peu
Qu’ça fasse 40 degrés
Un jour on sera sponsorisé
par trois marques de whisky
On en tapera toute la journée
mec ce sera le paradis
J’vais pas mourir sans rien faire
j’vais quand même pas boire de l’eau
J’aime ce qui est malté et j’aime la bière
J’adore écumer les bistrots
Pourvu qu’ça pique un peu
Qu’ça fasse 40 degrés
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2. |
Regardez-moi
02:59
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Regardez-moi au milieu des porcs
Jouir de leur souffrance et accuser le sort
Regardez-moi au milieu de l’amphi
À poil dans la rue j’vous offre ma vie
Ya pas de lois en matière de connerie
Non y a plus d’effrois dans l’domaine de l’envie
Moi j’brasse du vent, j’suis devenu un as
Derrière mes écrans j’abrutis les masses
J’veux être une pute et être le roi
J’veux être partout que tu marches sur mes pas
Que tu connaisses par cœur ma vie d’connard
J’veux être à la hauteur de toute tes tares
J’veux être une pute
J’compte bien m’faire du fric en passant sur TF1
Avec des chansons pathétiques à lancer mes
pauvres refrains
Sur ma vie merdique et sur celle de mes copains
Sur le néant politique les états d’âme de mon chien
J’veux être une pute et être le roi
J’veux être partout que tu marches sur mes pas
Que tu connaisses par cœur, ma vie d’connard
J’veux être à la hauteur de toutes tes tares
J’veux être une pute
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3. |
Rien à gagner
03:39
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À trop contempler l’vide
On revient toujours sur ses pas
Une billonnette planté dans le bide
Qu’est-ce qu’on pourra bien faire de toi
La tête au fond d’un sac,
Le cynisme à bout d’bras
Subir toute cette misère
Ne te ramènera pas
Rien à gagner que des ombres
Qu’on nous vende, qu’on nous vende
On n’changera pas même si on tombe
On en crève et on en redemande
Tu t’accrocheras à tes dérives
Tu finiras au fond d’un trou
Ta misère comme outrage ultime
Des castes qui te mettent,
Des castes qui te mettent à genou
Rien à gagner que des ombres
Qu’on nous vende, qu’on nous vende
On n’changera pas même si on tombe
On en crève et on en redemande
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4. |
Médiocrité
02:42
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Se vautrer dans l’orgueil d’une société flétrie
Comme je plonge dans mon canape pour laisser
faire ma vie
À s’excuser cent fois et se plaindre en même
temps
J’ai perdu toute ma voix et ma peine en hurlant
Pardon !!!
J’ai pas bien écouter le son
De ta médiocrité !
Pendant qu’on se la coule douce, pendant qu’on
s’accroupie
Ouai certains gagnent la course et conditionnent
ta vie
Cerné par toutes les pleures on dissèque on
critique
Le moindre sursaut de bon sens héroïque
Pardon !!!
J’ai pas bien écouter le son
De ta médiocrité !
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5. |
Calvaire
02:22
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Elle s’est trop égarée en cherchant à se taire
Sur des chemins biaisés qui me plongent en arrière
La haine ! Comme une plaie dans mon dos
Qui s’accroche à mes pas et me dictent mes fautes
Dans les rues je ne sens pas l’envie d’fraterniser
Sur mon écran j’ai plus envie d’m’identifier
Dans cette période merdique dans cet éden foiré
Perdu l’goût pour l’épique dans ce triste navet
Ya tellement d’gens qui pensent mais qui font profil
bas
Qui s’contente d’accepter… leur Calvaire !!!
Plus d’espoir mais plus d’excuses,
Dans les terres dans ma télé
Pas plus de chances pour qu’on s’refuse
À l’ignorance revendiqué
Plus de fond, et de belles formes
Pour attendrir mon calvaire
Ya tellement de gens qui pensent et qui font profile
bas
Qui s’contentent d’accepter …. Leur Calvaire !!!
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6. |
Rose Marie
03:01
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Au bord de toi des fleurs tombent et périssent
Dans les pleurs d’enfants y’a des adultes qui jouissent
Avec des hommes de lois, des vertus qui s’indignent
Ya des panneaux qui brillent et des tas de miroirs
Au bord de toi y’a mes rêves de gloire
Ya des murs qui chantent et des lits qui s’affaissent
Oui y’a des fesses qui dansent et des femmes en laisse
Ya le macadam qui veille sur toi
Au bord d’elle, mes pulsions s’acharnent
En elle quand je lâche ma hargne
C’est des années d’misère et de frustration
Qui font d’mon corps austère une triste prison
Rose Marie, Rose Marie
Jusqu’au moment crucial où nos corps s’étalent
Dans l’opaque fumée du plaisir consommé
Quand ta langue sur mon corps se met à trembler
Dans une danse effrénée qui ne laisse pas le choix
À la transe de s’emparer du moment intense
À la folie dans tes yeux, aller avance un peu
J’en veux pour mon argent et j’veux qu’ce soit violent
J’veux planner à tout prix dans ton corps meurtri
J’veux qu’on s’en souvienne j’veux qu’ce soit mortel
Tout seul ou a plusieurs on va pas se faire peur
(on va pas s’faire…)
Au bord d’elle, mes pulsions s’acharnent
En elle quand je lâche ma hargne
C’est des années d’misère et de frustration
Qui font d’mon corps austère une triste prison
Rose marie, rose marie
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7. |
Paris-Marseille
02:36
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Nouveau zénith à saboter
Une nouvelle trace à explorer
Pour changer le cours de l’espoir
Va falloir sortir de la cave
Ce putain de monde m’appartient
Et je n’compte pas en prendre soin
On a cramé les utopies
Qui venaient saboter ma vie
Alors ce soir j’emmerde les tristes
Ce soir je sais que dieu existe
Et que c’est moi tout simplement
Ce soir je ne suis plus un enfant
Sur les traces de mon existence
Les lignes tombent et je revis
J’ai plus qu’à accepter la transe
Qui vient satisfaire mon ennui
À vous voir tous assis par terre
J’aimerais vous porter jusqu’au ciel
Pour aller célébrer l’enfer
Voir à quel point la nuit est belle
Elle sera divine et violente
Et sauvera cette génération
De tous les drames qui la tourmente
Et du prix de ses illusions
Sur les traces de mon existence
Les lignes tombent et je revis
J’ai plus qu’à accepter la transe
Qui vient satisfaire mon ennui
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8. |
La connasse
03:13
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Il fait déjà bien plus frais
Sous l’étrange soleil de mes nuits
Mes coups d’éclats si beaux que laids
Ont déjà quitté les esprits
Ramenez-moi à la première prise
J’ai dû oublier un détail
Retrouver encore cette emprise
De liberté au bout d’ma paille
Les murs se resserrent,
Mais j’ai de quoi voir venir
Je ferai trembler la terre
A vous en faire mourir
Tous les jours
Je paye mon réveil
Beaucoup trop chère
J’abuse de ciel
Je repousse mon hiver
On pourrait vivre dans l’opulence
Et s’déchirer l’crane tous les soirs
Et ensevelir notre innocence
Sous de fausses prières illusoires
C’est pour du sale et du violent
Pour toutes les nuits pour tous les jours
Qui font mon putain d’printemps
Non je n’veux plus attendre mon tour
Les murs se resserrent,
Mais j’ai de quoi voir venir
Je ferai trembler la terre
A vous en faire mourir
Tous les jours
Je paye mon réveil
Beaucoup trop chère
J’abuse de ciel
Je repousse mon hive
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9. |
Madoff Money
02:49
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Toujours à l’ouest le vague à l’âme
J’esquive les coups depuis des années
J’hère sur les traces de tous vos drames
J’inflige à mes yeux tuméfiés
Votre… gloire
Aujourd’hui la colère inonde
Le peu d’neurones asphyxiés
Sur une idée d’partage du monde
Et qui en sera au sommet
Peu importe… le prix à payer
Quatre-vingt-dix-neuf pourcents
À se laisser enterrer
Des milliards de renflouement
Pour se qui ont voulu jouer
Avec… vos vies
Madoff Money Superstar
Wallstreet a tes vices et ta gloire
Et ton rêve, américain
Tu auras tout l’temps d’apprécier l’ironie
Du sort qui t’arrache à tes amis,
C’est la bourse qu’il faut crever !!
Mad of money
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10. |
J'suis cramé
04:49
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J’en ai passé des nuits à souffler sur les braises
De cavales en oublis pour gérer tout l’malaise
Quand la bile t’empoisonne, quand ton cerveau
s’enflamme
Quand ton corps t’emprisonne que t’as bouffé la
flamme,
Ya pas d’urgence à vivre
Je crois que j’suis…
Cramé !!!
Toujours les mêmes merdes à bouffer
Toujours les mêmes merdes à entendre, ou à voir
On n’apprend jamais rien, on oublie ses ébats
On s’évade pour un temps et puis on reste là
Aucuns liens plus d’esquisses entre moi et ma vie
Il n’y a rien qui ne puisse annihiler tout cet ennui
Dans mon salon minable ma tablette à la con
Dans mon cachot de verre dans ma putain de prison
J’suis cramé !!!
J’ai tagué l’fond et souillé les restes
Sans trouver les mots sans accorder mes gestes
Le pouvoir de l’ailleurs qui s’efface lentement
Et ces murs d’angoisse qui réduisent le champ
J’suis castré, j’suis fini
Enterré j’suis blasé
J’suis foiré, j’suis pourri
J’suis tout seul j’suis cramé
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11. |
Sniffin' glue
02:39
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Everyday walkin’ the street
and hear that I’m not ok
I won’t stay here I won’t be clear
just for that shit
my life is wrong, I agree !
My eyes are broken, good to me !
(so)
here ! hear ! I’m sniffin’glue
here ! hear ! I’m sniffin’glue again
I don’t care about my life
I don’t wanna justify
the shit that I’ve done
or the creep I become
here ! hear ! I’m sniffin’glue
here ! hear ! I’m sniffin’glue again
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